vendredi 29 octobre 2010

The Social Network


Nous sommes à peu près tous concernés par cette création web, ce réseau social hors du commun: Facebook.

Qui aurait pu inventé un tel site? Etre compétent, rencontrer les bonnes personnes, avoir LA bonne idée au bon moment et donc être assez "fou" et hors norme pour que cette idée germe, tel a été le destin du jeune Mark Zuckerberg.

Un destin fulgurant, une création qui modifie à jamais les rapports sociaux entre les êtres humains. Il y avait largement de quoi faire un film la-dessus!

Voir le synopsis.

Un film réalisé par David Fincher, et avec au casting le jeune Jesse Eiseinberg qui incarne Mark Z. On retrouve dès la première seconde du film la personnalité très en marge du personnage. Accrochez-vous pour comprendre les discussions: ça fuse! Pour ce rôle, j'aurais tout de suite pu imaginé l'acteur Michael Cera (Juno), teint en blond, qui enchaine les comédies en ce moment.
Mais bon, Jesse Eiseinberg s'en sort brillamment.
On ne peut qu'être agréablement surpris de la performance de Justin Timberlake, en total phase avec son personnage, Sean Parker, fondateur de Napster qui participe à la création de Facebook, une sorte de génie du e-business, bien plus sociable que Mark-le-Nerd qui n'avait pas beaucoup d'amis avant Facebook!

Pour en revenir au film à proprement parlé, je me rend compte qu'il est encore plus difficile de parler d'un film qu'on a adoré que d'un film qu'on a detesté. J'ai tout aimé. L'ambiance Harvard et "jeunes entrepreneurs", les discussions à 100 à l'heure, le montage surprenant, on passe alternativement d'une scène retraçant la création du site à une autre relatant le procès de facebook entre toutes les personnes qui veulent leur part du gâteau.

Parce que c'est de ça que parle le film. Ce n'est pas seulement raconter la successtory Facebook, mais surtout la bataille incessante des personnes qui ont pris part à l'aventure et qui recherchent leur dû à tort ou à raison.

Un très bon moment!

Une dernière chose, je vous invite à visionner une interview de Mark Zuckerberg au sujet du film et sur ce qui s'est réellement passé. (Interview en anglais)

PS: La phrase sur l'affiche du film me rappelle une citation d'Oscar Wilde dans Le Portrait de Dorian Gray: "Chaque fois qu’on produit un effet, on se donne un ennemi. Il faut rester médiocre pour être populaire".

jeudi 21 octobre 2010

La femme Carven


Carven, une nouvelle marque? Point du tout!

Carven existe depuis 1945, c'est son directeur artistique Guillaume Henry, qui a su lui insuffler cette nouvelle modernité.

J'ai été frappée par leur campagne presse, contrast total, on sent que la marque a une réelle personnalité. J'adore ces photos.

J'adore également les coupes impécables, les couleurs, les matières...! Une marque que je vais suivre de près et même toucher puisque sa première boutique parisienne ouvrira ses portes rue St Sulpice début 2011! (avant ça Carven était présente chez Colette seulement pour ce qui est de Paris).

L'ADN de Carven? D'après Guillaume Henry: "un parfum charmant et parisien".

Et pour couronner le tout, des prix qui restent "accessibles" pour une marque de sa trempe: entre 200€ et 500€.

Enjoy!















L'american Way of Life débarque à Paris!


La marque américaine Abercrombrie & Fitch s'installera à Paris, au 23 avenue des Champs Elysées. Ouverture prévue début 2011.

A&F, c'est l'incarnation du style de l'étudiant américain type, mais pas que. La marque se différencie par sa communication originale, des hommes très dévêtus en général, et par une ambiance spéciale en magasin: les vendeurs et vendeuses sont tous mannequins, les hommes (encore) torse nus, une musique super hype (attention la play list sur le site en témoigne avec Justin Bieber Wahouh...!), une odeur détectable à des mètres dans la rue avant même d'appercevoir le magasin, et enfin un merchandising particulierement moderne et original également.

Je vous invite à aller sur le site pour plus d'infos!

Jusqu'à présent, A&F n'était situé que dans quelques pays, surtout centré aux Etats-Unis. Si bien que, seul de chanceux voyageurs pouvaient se permettre de vivre l'expérience A&F! Et bien c'est fini maintenant! Plus personne ne pourra vous narguer parce qu'il a ramené ce sweat (trop cool) de New York! Nous aussi on peux le faire!
Bon, vous pourrez toujours dire que le votre vient des USA (en gros MENTIR), mais ça n'aura plus le même effet qu'auparavant!

Le luxe sait se faire désirer



Quand H&M s'associe à un grand nom de la mode pour sortir une mini collection, on sait que cela crée l'émeute chez les fashionnistas.

Souvenez-vous, Jimmy Choo, Sonya Rykiel...

H&M remet le couvert avec Lanvin cette fois. Ce n'est pas tant cette association plus que rentable( pour les 2!) que la communication déployée autour de ce lancement qui m'intéresse. Je m'explique.

Etape 1: on annonce mine de rien, que la collection Lanvin pour H&M sera pour le 23 novembre 2010. OK, là déjà on a des centaines (milliers?) de personnes sur les starting blocks.

Etape 2: attention!! Dévoilement de LA première photo de la collection. C'est un secret, seulement quelques initié(e)s le savent, bavent devant les tenues: des robes du soir noires sur fond noir, mannequins équipés de lunettes incognito. Trop fort. et là BIM 2 ème image. Ca y est certaines personnes commencent une collection, font une liste des pièces qu'elles vont s'arracher... bref vous l'avez compris, autant d'étapes que de photos, jusqu'à l'étape ultime, l'ouverture des magasins concernés par l'opération, et là c'est... fou.

Je ne sais pas s'ils avaient procédé de cette manière pour les autres associations, peut-être pouvez-vous me le dire?

Il sont très forts. J'aime!

Des Hommes et des Dieux


J'ai hésité un temps à vous parler de ce film car je vous avoue que c'est vraiment par hasard que je suis allée le voir. Ce n'était pas du tout prémédité.

J'avais cependant entendu parler de l'histoire, retraçant un évènement réel, celui du massacre de moines français basés en Algérie par un groupe islamiste dans les années 1990.

Voir le synopsis.

Une fois dans la salle, après tout, je me dis que ce film sera surement intéressant pour moi car j'étais trop jeune au moment des faits pour me souvenir de cet évènement. Effectivement, il l'est, intéressant.

Ce qui est dur pour moi, c'est la vitesse du film. Aussi rapide que peut l'être la vie dans un monastère... Il est vrai que je fais partie de cette génération habituée aux montages plus rythmés et aux scénarios très riches. J'ai d'ailleurs un radar très précis pour mesurer ces éléménts: mon Jules, s'il s'endort, c'est mauvais signe. En l'occurence ici, la lenteur n'a pas été un réel défaut au film: on ressent bien l'atmosphère du monastère et sa tranquilité (mon radar ne s'est pas mis en veille!).

Côté scénario, la totalité du film, porte sur le déchirement des moines à prendre une décision face à cette menace extérieure: doivent-ils penser à eux et s'enfuir pour une nouvelle vie? Ou bien continuer à aider les villageois ayant besoin d'eux, donc rester et risquer leur vie, pour les autres? Ces âmes nobles choisissent finalement de rester et l'on connaît l'issue de cette décision. Emouvant.

Le radar attend l'action de fin, une apothéose digne d'un film de guerre. Mais justement ce n'est pas le propos. Les moines sont kydnappés et conduits lentement vers leur destinée.

Je n'ai pas détesté ce film, mais il ne m'était sûrement pas destiné, c'est tout.

Le film aux 3 titres


Moi, Moche et Méchant… Qui a peur du grand méchant Gru… Gad Elmaleh... Tout cela écrit en gros sur l’affiche : on a du mal à s’y retrouver ! Est-ce un film pour enfant ? Le grand méchant Gru c’est quoi au juste, un conte qu’on a oublié de lire en 3eme section de maternelle ? Bon, tout ça intrigue, mais après tout c’est peut-être le but!

Bonne promo donc, en amont de la sortie.

Un film de production américaine (Universal) on s’en doute un peu, mais dont la réalisation est quant à elle française !C’est le studio McGuff déjà bien connu dans le monde de l'animation qui s’en est chargé.

Le film est graphiquement très réussi. Ce qui m’a laissé de marbre… c’est le reste.

Voir le synopsis.

Premièrement le nom de Gad Elmaleh est écrit assez gros pour attirer ses fans (comme moi !) et donc créer une attente vis-à-vis de ce public. Qu’avons-nous à l’arrivée : l’accent marocain de Gad, qu’il maîtrise certes à la perfection, mais dont on ne comprend pas bien la présence ici. Je trouve que c’est totalement incohérent avec le personnage. Rien d’autre ne transparait de Gad à par ça, d’où ma déception en tant que fan : on m’a bernée !

Deuxièmement, les Minions. Rappellent fortement les Lapins Crétins (personnages de jeux vidéos), voir même : c’est exactement ça. Ces personnages portent la réelle touche humoristique du film, mais connaissant les Lapins Crétins on sait que ça n’ira pas non plus bien loin.

Enfin, passé ces bémols, le scénario en lui-même ne présente pas un humour qui m’atteint. A part le numéro de la petite Agnès avec sa bouche que tout le monde peut déjà voir dans le teaser, je ne me souviens pas avoir vraiment rit. Il faudrait demander leur avis aux enfants, en tous cas je le déconseille aux adultes amateurs de films d’animation aux scénarios un peu plus léchés.